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ABDOULAYE KANÉ

JEUNES DOCTEURS ET ATER

Axe de recherche

    Transitions, Environnement, Énergie, Institutions, Territoires

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2025-19

Heterogeneity in the productivity of French construction firms: A multilevel analysis

Abdoulaye Kané, Nadine Levratto

Résumé
Cet article étudie la manière dont les facteurs locaux au niveau local et au niveau de l'entreprise affectent la productivité des entreprises de construction françaises (productivité du travail et productivité globale des facteurs). Nous utilisons un modèle multiniveaux pour différencier les effets spécifiques à l'entreprise et les effets spécifiques à la localisation. Sur la période 2009-2019, les résultats confirment l'importance des déterminants de la productivité propres à l'entreprise, principalement l'âge et la taille. Nos résultats mettent également en évidence l'influence de la localisation et des caractéristiques locales. Nous constatons que le chômage local nuit à la productivité, et nos résultats fournissent des preuves d'effets d'agglomération externes positifs. Ces résultats restent robustes à l'analyse par taille d'entreprise.
Mot(s) clé(s)
Entreprises françaises de construction ; Hétérogénéité de la productivité ; Facteurs de localisation ; Modèles multiniveaux
2022-9

Measurement of total factor productivity: Evidence from French construction firms

Abdoulaye Kané

Résumé
Cet article passe en revue huit (8) méthodes de calcul de la productivité globale des facteurs (PGF) dans le secteur de la "construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels" en France. Il s'agit notamment des estimateurs à effets fixes, des variables instrumentales et de la méthode généralisée des moments (Blundell et Bond, 1999), d'Olley et Pakes (1996), de Levinsohn et Petrin (2003), de Wooldridge (2009), d'Ackerberg, Caves et Frazer (2015), de la méthode de calibration et de la méthode d'analyse par enveloppement des données (DEA). Ensuite, en utilisant des données au niveau des entreprises entre 2009 et 2018, nous montrons que la structure du marché peut être assimilée à un oligopole et que l'intensité capitalistique est également très faible dans ce secteur. En outre, l'estimateur à effets fixes fournit le coefficient du capital le plus faible et surestime à la fois la valeur absolue de l'effet d'échelle et le coefficient des intrants intermédiaires. L'élasticité du capital la plus élevée est fournie par l'estimateur de Wooldridge (2009). Mais il y a peu de différence entre les mesures de la PGF, surtout lorsque des méthodes semi-paramétriques sont utilisées. Alors que la calibration des élasticités montre que le secteur de la construction est intensif en travail, la méthode DEA montre qu'en moyenne, seules les grandes entreprises sont pleinement efficaces. La méthode d'Ackerberg, Caves et Frazer semble être un bon estimateur de la PGF dans la construction française. Enfin, en comparant les niveaux de PGF, toutes les méthodes d'estimation (effets fixes ; Wooldridge, 2009 ; Olley et Pakes, 1996 ; Levinsohn et Petrin, 2003 et Ackerberg, Caves et Frazer, 2015) sont fortement corrélées positivement entre elles (plus de 92%). En revanche, les corrélations entre ces méthodes et les méthodes non paramétriques (DEA et calibration) sont très faibles, voire négatives avec la méthode par calibration.
Mot(s) clé(s)
Secteur français de la construction ; Fonction de production ; Productivité globale des facteurs ; Estimation paramétrique ; Estimation semi-paramétrique ; Estimation non paramétrique ; Structure du marché.
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